Stavros Stavrides

Stavros Stavrides

IMAGIN-E Alter-cItizens in the Middle East. InventinG resIstaNce in times of violEnce Alter-citoyens au Moyen-Orient. Inventer les résistances en temps de violenc

IMAGIN-E Alter-cItizens in the Middle East. InventinG resIstaNce in times of violEnce
Alter-citoyens au Moyen-Orient. Inventer les résistances en temps de violence

Équipe
IMAGIN-E réunit au sein de deux institutions de recherche partenaires, le CERI-SciencesPo et CITERES-Université de Tours, une équipe pluridisciplinaire de chercheur·es jeunes et confirmés en anthropologie, sociologie, géographie humaine et sciences politiques ainsi qu’un cartographe travaillant sur les écritures cartographiques sensibles et expérimentales (Philippe Rekacewicz) et deux artistes qui se joindront ponctuellement au projet (Mohammed Mussalam et Muhamed Abu Sal). Il rassemble des spécialistes qui abordent des problématiques complémentaires dans les divers sites : les économies locales circulaires et les déchets (Bénédicte Florin, resp. équipe Tours – Istanbul, Le Caire, Beyrouth ; Hardy Mede – kurdistan irakien, Irak) ; les initiatives sociales et solidaires entre zones rurales et urbaines, les réseaux d’alimentation alternative, les communs ruraux, les économies de résistance et écologiques et les expériences d’autonomie (Theodosia Anthopoulou – Thessalie, Crète, Athènes ; Stéphanie Latte Abdallah -Palestine, Liban, réfugié·es syriens au Liban et en Jordanie) ; le mouvement écologique, la ruralité et l’agriculture paysanne (Clémence Scalbert – Kurdistan turc ; dans une perspective genre : Fadia Panosetti – Palestine) ; les mouvements paysans et les semences (Bénédicte Bonzi, Kurdistan irakien) ; les communs urbains, les économies et mouvements alternatifs urbains (Stavros Stavrides, Athina Arampatzi – quartiers d’Athènes ; Gulçin Erdi, quartiers d’Istanbul et d’Ankara, réfugié·es syriens ; Agathe Fautras – Istanbul ; dans une perspective genre : Rehab Sakr – Le Caire) ; l’éducation communautaire alternative (Simone Spera – Tripoli et Nord du Liban, réfugié·es syriens au Liban) ; les expériences autogestionnaires locales (Basheer al-Mohallal – zones rurales du Yémen). La coordinatrice, Stéphanie Latte Abdallah (CNRS/CERI-SciencesPo) consacrera 50% de son temps au projet. Elle est historienne et anthropologue du politique, a travaillé sur l’engagement et les mobilisations, les frontières et les réfugié·es incluant une perspective genre, et sur des formes de violence et de résistances au Moyen-Orient et dans les sociétés arabes. Elle a dirigé plusieurs programmes collectifs dont Alternatives économiques et citoyennes au Moyen-Orient en temps de conflit (SciencesPo 2018-2020), l’ANR MOFIP (2007-2011, avec Cédric Parizot), a été core-researcher de l’ERC WAFAW (2013-2017) et est membre du H2020 MAGYC. Le budget du projet de 361 000€ comprend deux post-doctorats et un stage ; les missions de terrain, la conférence finale, les réunions et séminaires ; les coûts d’édition (français/anglais) et de traduction de l’ouvrage final, du numéro de Revue ainsi que du MOOC, et la phase d’élaboration du projet d’exposition.